Les plongeuses et plongeurs d’Anao, l’aventure sous-marine ! sont de nouveau en mission afin d’effectuer cette prospection 2024 durant tout ce mois de novembre. Une opération archéologique qui porte le numéro OA305324.
Actuellement, l’équipe fonctionne à merveille et nul doute que le bilan de fin de chantier sera à la hauteur des objectifs scientifiques fixés par les cadres d’Anao, l’aventure sous-marine !
Après le tournage du sujet sur France 3 Côte d’Azur signé Nathalie Jourdan et Valentin Pasquier, de nouvelles zones archéologiques sont étudiées quotidiennement avec déjà de beaux résultats obtenus grâce au sérieux de l’équipe. Ce reportage a été mis en ligne sur le site web de France 3 Côte d’Azur mais également sur France Info et Radio France.
Il reste encore 11 jours pour découvrir de petites merveilles datées, dans leur majorité, du 17 et du 18e siècles.
Après un long séjour dans les bacs de rinçage, tout ce mobilier archéologique sera étudié dans les moindres détails afin de procéder à la rédaction du fameux rapport de fouille de cette prospection 2024.
L’aventure continue grâce à notre passion ! Eric.
A la demande de l’ASPMV, nous présenterons le vendredi 22 novembre, à 18 heures, à l’auditorium de la citadelle, le fruit de trente ans de recherches archéologiques menées en rade Villefranche-sur-Mer.
Eric Dulière présentera le fruit de ces recherches passionnantes lancées en 1991 en passant en revue les plus grandes découvertes effectuées sur ce site unique.
Quant à Alain Cascio, il présentera ses études menées depuis plusieurs mois sur les pipes en terre, ces petits foyers à fumer le pétun dont nous avons découverts près de 850 exemplaires des plus divers dont notamment cette magnifique pipe à l’effigie de notre célèbre révolutionnaire niçois Giuseppe Garibaldi.
Nous comptons sur votre présence à cette conférence afin de se plonger, sans se mouiller, dans le monde fascinant des épaves englouties !
Lucy Vallauri vient d’élucider un petit mystère avec l’authentification exacte de ce personnage énigmatique sans tête que nous avons déposé tout naturellement dans une vitrine de notre exposition Trésors d’épaves, les routes maritimes de la Méditerranée, à Menton.
Cette vitrine renferme, entre autres, plusieurs porcelaines chinoises en cours d’études. Mais également des vaisselles ottomanes en provenance d’Iznik, des vestiges rarissimes de Grèce et du Portugal.
Un personnage inconnu sous la forme d’un pêcheur à la ligne sans tête et sans canne à pêche coulait des jours heureux au sein de cette vitrine.
Pour Lucy Vallauri: C’est le célèbre pêcheur chinois dit Magot, personnage bien joufflu et tête amovible d’après les trous. Copié aussi dans les grandes manufactures européennes au 18e siècle et représenté en polychromie.
Notre personnage issu du Trésors du symbolisme chinois a donc une dorénavant une origine bien précise.
Marc Petit a même découvert cette année, en tout début de prospection, sa représentation sur un fragment de vaisselle contemporaine.
Lucy vient de nous préciser son origine comme étant une pièce de vaisselle produite à Longwy, en Meurthe-et-Moselle, au 19e siècle dit décor à l’éventail !
Un grand merci à Lucy Vallauri, ingénieur de recherche au CNRS, membre associé au Laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée (LA3M), pour son soutien scientifique depuis la création d’Anao, l’aventure sous-marine ! en 1991.
Lors de la réunion de la mairie concernant le quartier de la Darse, M. Christophe Trojani, maire de Villefranche-sur-Mer, vient une fois encore de nous rassurer.
La grande vitrine située à l’entrée de la citadelle reste et restera.
Nous allons donc continuer à travailler sur le sujet afin qu’une nouvelle couverture plastique vienne de nouveau recouvrir la partie supérieure pour que les retombées du plafond qui se dégrade lentement ne viennent plus recouvrir le mobilier archéologique déposé ici depuis des années.
A partir de là, nous entreprendrons de tout nettoyer.
Si la mairie nous donne les moyens, nous allons même créer un espace plus moderne avec sans doute un fond sonore sur la mer et pourquoi pas un mouvement de vague bleue lumineux qui balayera horizontalement l’ensemble de cette présentation dédiée à notre patrimoine subaquatique.
Notre patrimoine archéologique mérite une telle représentation au sein des murs du 16e siècle de citadelle Saint-Elme souhaitée par le duc de Savoie Emmanuel-Philibert et conçue par l’architecte milanais Gian Maria Olgiati.
Elsa Puharre, la directrice du Palais Lascaris de Nice, organise une passionnante exposition sur l’Ordre de Malte.
Afin de participer à cet évènement culturel, le Pr Claude Pallanca, directeur et créateur du Musée naval de Monaco, prêtera de superbes maquettes de galères des 16, 17 et 18e siècles et bien d’autres navires méditerranéens. La sélection précise de ces maquettes est actuellement en cours d’élaboration.
Nos vestiges archéologiques présentés actuellement au Musée de préhistoire régionale de Menton, au sein de l’exposition Trésors d’épaves, les routes maritimes de la Méditerranée, viendront enrichir ces collections.
Avec notamment une multitude de gravures réalisées sur le revers de certaines vaisselles pisanes, dites a stecca, datées du 17e siècle et représentant des croix de Malte et des croix de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem…
Mais aussi des boulets de canon en pierre et bien d’autres vestiges archéologiques des plus passionnants qu’Elsa Puharre choisira scientifiquement dans nos collections.
C’est une reconnaissance, une de plus, pour nos missions archéologiques.
Nous reviendrons bien évidemment sur cette exposition qui s’annonce déjà comme exceptionnelle par la qualité des partenaires et par la sélection scientifique des découvertes archéologiques qui seront présentées.Mais ça c’est encore un secret bien gardé !
Les forces en présence étaient importantes afin de débarrasser des fonds sous-marins du Palais de la Marine environ 6 m3 de saloperies diverses.
Une opération mise en place en place par le service environnement de la mairie de Villefranche-sur-Mer avec la participation entre autres des plongeurs d’Anao, l’aventure sous-marine et de Bleu Gorgone !
Félicitations à la société AMV, à sa barge de travail et à ses techniciens pour leur efficacité magistrale lors de ce nettoyage subaquatique !
Surtout à quelques jours du lancement de la prospection archéologique OA305324 qui débutera sur cette zone bien précise le 1er novembre prochain.
Sous les couleurs de la Fédération monégasque des activités subaquatiques, les instructeurs d’Anao, l’aventure sous-marine viennent de boucler les formations d’archéologie 2024 de niveau 1.
Des formations organisées chaque année par Alain Cascio, Denis Larroque, Guillaume Fassi, Eric Dulière et Marc Petit.
Des formations scientifiques très prisées qui sont basées, entre autres, sur la sécurité en mer, le matelotage, le dessin 3D, le positionnement des points GPS, les règles administratives qui régissent le monde de l’archéologie, les études du mobilier antique et moderne…
Les bases de travail incontournables pour accéder à cette disciple passionnante qui préserve chaque année, en rade de Villefranche-sur-Mer, des vestiges archéologiques inestimables.
Félicitations à Jade Musumecci, Marisa Caruso, Vanessa Groult, Gregory Arcin, René Georges Baylet et Slim Jemaï pour avoir obtenu brillamment ce diplôme qui leur ouvrira dès le 1er novembre prochain les portes de la prospection archéologique numéro OA305324. Une autorisation officielle délivrée par le ministère de la Culture et son Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines.
Quant à Mathieu Bauer il passera l’épreuve de niveau 2 le mois prochain.
Des missions scientifiques soutenues depuis 1991 par les municipalités de Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat et Villefranche-sur-Mer, Sub Marine, Cressi Sub… Sans oublier bien évidemment le Conseil départemental des Alpes-Maritimes partenaire privilégié de ces opérations culturelles.
Tout était parfait pour ces Journées européennes du patrimoine afin que les visiteurs puissent découvrir le stand promotionnel d’Anao, l’aventure sous-marine ! situé sur le môle du grand port.
Un grand merci à Audrey Castagna, à la direction du port de Beaulieu Plaisance et surtout à Marc Petit qui n’a pas hésité à franchir tout le département pour venir animer cette présentation de photographies sous-marines mettant en lumière l’ensemble de nos activités culturelles et scientifiques.
Nous avons même reçu la visite amicale de Bernard Lacosta, ce vétéran de la plongée sous-marine.
Quant à Alain Cascio, il animait la présentation Hommage à tous les anciens de la Calypso, au Musée de préhistoire régionale de Menton.
Bravo à tous pour votre dévouement !
Nous avons reçu la visite du maire de Beaulieu-sur-Mer, M. Roger Roux, accompagné de M. Grégory Petitjean, adjoint aux sports et aux associations, lors du Forum des associations pour célébrer comme il se doit chaque année la Fête patronale de la commune berlugane.
L’occasion de présenter à nos chers élus, dans les moindres détails, nos dernières découvertes sous-marines mais aussi nos futures actions en faveur de la protection des fonds marins de la Méditerranée.
Bravo à tous ! L’aventure continue !
Eric et Alain.
La Calypso : L’Épopée d’un Navire Légendaire
La Calypso, célèbre navire océanographique, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de l’exploration maritime. Conçu à l’origine comme un dragueur de mines pour la Royal Navy britannique en 1941, ce navire de 43 mètres de long a connu une transformation exceptionnelle sous l’impulsion d’un homme visionnaire : le commandant Jacques-Yves Cousteau. C’est en 1950, grâce au soutien financier du millionnaire britannique Loel Guinness, que Cousteau acquiert La Calypso et la transforme en une base flottante pour ses expéditions sous-marines, faisant du navire un symbole d’exploration et de préservation des océans.
Le destin de La Calypso a véritablement pris son envol lorsque Cousteau, déjà renommé pour ses inventions comme le scaphandre autonome, l’a équipée de technologies innovantes pour l’époque. Le navire était doté de divers instruments de recherche, notamment des caméras sous-marines, des laboratoires, et des véhicules submersibles comme la soucoupe plongeante. Cousteau et son équipe ont exploré des contrées sous-marines jusqu’alors inaccessibles, permettant au grand public de découvrir les mystères des océans à travers des documentaires saisissants.
La Calypso n’était pas seulement un navire, mais une passerelle entre l’homme et l’océan. À bord, Cousteau a filmé des séries documentaires légendaires telles que Le Monde du Silence (1956), coréalisé avec Louis Malle et récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes, ainsi que la série télévisée L’Odyssée sous-marine de l’équipe Cousteau, diffusée dans le monde entier. Ces œuvres ont non seulement capturé la beauté des écosystèmes marins mais ont aussi sensibilisé des générations à la fragilité de notre planète bleue.
Cependant, l’histoire de La Calypso n’est pas exempte de péripéties. Après la mort de Cousteau en 1997, le navire a été victime de négligence, passant plusieurs années dans un état de délabrement avancé. Une bataille juridique entre la Fondation Cousteau et les héritiers du commandant sur l’avenir du navire a ajouté une ombre à sa légende. Ce n’est qu’en 2016 qu’une restauration majeure a été entreprise dans un chantier naval à Concarneau, en Bretagne, pour redonner vie à cette icône maritime.
Aujourd’hui, La Calypso demeure un symbole puissant de l’exploration scientifique et de l’engagement pour la protection des océans. Alors que le navire attend toujours son retour sur les flots, il incarne la mémoire d’une époque où la passion et l’ingéniosité permettaient de repousser les limites du connu. La Calypso, par son histoire riche et mouvementée, continue d’inspirer explorateurs et amoureux de la mer, rappelant l’importance cruciale de la préservation de notre environnement marin. Que ce soit à travers ses futurs voyages ou simplement par la légende qu’elle représente, La Calypso reste une figure emblématique de l’aventure humaine vers la découverte et la conservation des océans.