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Entre plusieurs tempêtes et coups de vent redoutables, le bilan scientifique de cette prospection officielle est exceptionnel.

La diversité des vestiges archéologiques mis au jour durant cette prospection 5206, patronnée par le Département des recherches archéologiques et sous-marines du ministère de la Culture, est remarquable.

Nous avons débuté cette belle aventure en 1991… Et que de belles découvertes effectuées sur ce site de mouillage unique.

A ce sujet,  je tiens à remercier chaleureusement les scientifiques du monde de la Culture qui durant toutes ces décennies nous ont apporté leur aide et leur soutien afin d’authentifier ces nombreux vestiges découverts en rade de Villefranche.

Avec plusieurs gravures énigmatiques exécutées par les marins au revers de leurs vaisselles personnelles, des porcelaines chinoises, ce remarquable cadran solaire daté de 1745 incisé sur une ardoise, cette petite amphore dont l’origine reste encore à définir, ces dizaines de pipes en terre dont un exemplaire est façonné dans une brique de construction, ces vaisselles du Portugal, de Pise, de Montelupo, de Provence, d’Outre-Rhône, d’Espagne, de Savone, de Gênes, de Valence, de Catalogne, d’Albisola, d’Afrique du Nord, de Vallauris, d’Allemagne, de Fréjus, ces verreries fines soufflées dont une bouteille oignon du 17e parfaitement conservée, ces lampes à huile, ces délicates faïences ligures décorées au bleu de cobalt… Autant de petites merveilles qui prouvent la diversité des échanges commerciaux en Méditerranée. 

Un mouillage unique entre l’Est et l’Ouest de la Méditerranée. Ici, la vase a conservé intacte les objets comme au premier jour de leur création. Nous retrouvons sur certaines de ces vaisselles les empreintes digitales des potiers et des céramistes de l’époque.

Mais il faudra encore plusieurs semaines d’un rinçage minutieux afin de pouvoir poursuivre l’étude de tous ces vestiges. Tout sera mis en œuvre dans les prochaines semaines afin qu’ils soient conservés dans les meilleures conditions pour être présentés aux amateurs lors de nos futures présentations archéologiques. Le bilan scientifique ce cette prospection sera alors transmis au DRASSM. C’est un concentré de toutes ces données scientifiques et historiques collectées par l’équipe de fouille durant cette nouvelle mission.

Bravo à toutes et à tous !

Eric Dulière, responsable d’opération.

Qu’elle était passionnante cette visite organisée à bord de l’Alfred Merlin, le tout nouveau navire amiral du DRASSM, amarré au port de Nice.

Une visite guidée par l’archéologue Marine Sadania, responsable du littoral Région Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur, afin de nous présenter ce petit joyaux de 46 m de long, bourré de nouvelles technologies et notamment de robots performants. 

Ce navire magnifique est tout spécialement équipé par le ministère de la Culture afin d’étudier et de préserver notre patrimoine archéologique et notamment les épaves naufragées qui gisent dans les grandes profondeurs.

Avec au programme de ces études des immersions programmées sur les épaves célèbres de la Lomellina, une nef génoise naufragée en 1516, en rade de Villefranche et la Santa Dorothea, naufragée le 25 avril 1693, par 72 m de profondeur au cap de Nice.

Et c’est pas fini ! 

Bien d’autres aventures sont annoncées dans les semaines à venir pour les membres d’Anao, l’aventure sous-marine !

L’aventure continue grâce à votre passion débordante !

Et voilà c’est fait ! Notre remarquable bénitier ligure, considéré par tous les spécialistes comme étant la plus belle découverte archéologique effectuée en rade de Villefranche, vient d’être présenté officiellement pour la réouverture, après des années de grands travaux, au Musée national de la Marine, à Paris. 

Dorénavant, ce bénitier ligure daté du 16e siècle, pièce unique en archéologie sous-marine, sera notre ambassadeur à la Capitale. 

Par un public nombreux, il sera apprécié dans les moindres détails par la simplicité de sa représentation pieuse du Christ sur la Croix.

Ce bénitier, recouvert de faïence blanche, décoré de traits fins et colorés, était celui utilisé par l’équipage. Car la faïence est absente tout autour des deux trous conçus à l’origine pour le fixer.

Bien d’autres témoignages du passé nous entendent sous les eaux de la rade… A nous de les découvrir méthodiquement grâce à notre passion et le soutien de nos prestigieux partenaires.

Comme quoi, il faut se donner les chances, entre deux coups de mer, des trombes d’eau et une grosse tempête qui arrive, de découvrir par 15 mètres de profondeur seulement, de telles merveilles archéologiques qui font la réputation exemplaire de nos recherches archéologiques depuis 1991.

Voici cette petite merveille découverte par Philippe Bono lors de notre deuxième immersion effectuée lors de cette prospection numéro 5206 et de plus, le jour de son anniversaire ! 

C’est un cadran solaire taillé finement sur une ardoise d’une haute qualité car très résistante et conservée dans un état remarquable. 

La réalisation est unique par la précision de ces représentations exécutées sur ce support rare en archéologie. L’ardoise est fragile et plutôt utilisée pour recouvrir les toits et pour des éléments de construction ou de décoration. Il ne manque que le style sur ce cadran, c’est la pièce qui indique par son ombre l’heure sur le cadran.

Ce qui est encore plus exceptionnel, c’est que la face gravée a été parfaitement préservée malgré les siècles passés sous les eaux de la rade. Ce cadran solaire est tombé du bon côté sur le fond marin avant d’être recouvert et préservé par le sable et la vase.

Les cadrans solaires indiquent le temps solaire vrai et sont souvent datés. On découvre sur ce cadran une date avec un 1745. 

L’aventure ne fait que débuter et bien d’autres merveilles archéologiques se retrouveront dans les bacs de rinçage de cette prospection 2023.

Lire l’article de Nice-Matin : https://www.nicematin.com/insolite/une-etonnante-decouverte-archeologique-a-villefranche-sur-mer-883194

Et voilà encore un beau et grand nettoyage des fonds sous-marins effectué cette fois au Palais de la Marine, à Villefranche, afin de débarrasser des fonds plusieurs mètres cubes de gros déchets comme pneus, batteries, moteurs hors-bord, bouteilles en verres, plastiques divers, pare-battages, cordages, emballages plastique… 

Après une heure d’immersion, le bilan est malheureusement stupéfiant ! Et il en reste encore des tonnes à récupérer et notamment plusieurs petites coques de bateaux en plastique enchevêtrées sur les unes aux autres ! 

Mais ça c’est une autre histoire et sans aucun doute une future mission à l’horizon menée avec la société AMV particulièrement efficace lors de cette opération fort délicate.

Bravo à toute cette équipe de passionnés !

Dès le mercredi 1er novembre et pour un mois, les archéologues d’Anao, l’aventure sous-marine, membres de la Fédération monégasque des activités subaquatiques, seront impliquées dans une nouvelle prospection archéologique qui porte cette année le numéro OA5206. 

Cette prospection est la 32e opération de ce type lancée sur la rade par les plongeurs d’Anao, l’aventure sous-marine afin d’établir précisément la carte archéologique de cette rade. C’est un site particulièrement riche car toutes les flottes, de l’Antiquité à nos jours, sont passées par ce mouillage millénaire situé au centre des routes maritimes de la Méditerranée et ici tout reste à découvrir.

Lors de la précédente mission, de petites merveilles archéologiques ont vu le jour grâce à la passion de ces baroudeurs des fonds des mers qui travaillent sans cesse afin de préserver et d’étudier, sous les sable et la vase, tout ce patrimoine qui gît depuis des siècles sous les eaux. 

Cette année, nous espérons qu’avant le début de notre prospection, un bon coup de mer viendra nettoyer toute la rade afin que nous puissions travailler sur la couche supérieure du fond marin et ainsi découvrir de petites merveilles qui seront étudier durant des mois par plusieurs spécialistes du Musée de préhistoire régionale de Menton ainsi que par Gaëlle Dieulefet, maître de conférence, dont les travaux portent sur les époques dites modernes. Grâce à tous nos partenaires, nous pouvons chaque année poursuivre ces fouilles sous-marines avec des moyens financiers adaptés à de telles études car ces fouilles sous-marines nécessitent de gros moyens financiers. 

Eric Dulière, responsable d’opération.

Et voilà une grande et belle opération de nettoyage organisée sur terre et sous les eaux par la plage Baïa Bella, sur toute la plage de la Petite Afrique, à Beaulieu-sur-Mer…

Bravo à Anao, l’aventure sous-marine, Bleu Gorgone, Paddle Cleaner et les apnéistes de la Bluenery Academy…

Et des centaines de kilos de saloperies retirées méthodiquement des fonds de notre chère Méditerranée. A noter, à terre des milliers de mégots de cigarettes qui seront triés mais aussi des canettes de bière, des barbecues abandonnés dans les rochers, des pneus et surtout des plastiques de quelques centimèrtes carrés qui restent particulièrement difficiles à recueillir car de plus en plus petits et fins.

Ces résidus plastiques se dégradent dans l’eau et deviennent impossible à collecter au sein des posidonies.

A noter la visite, en fin de matinée, afin de constater le travail incroyable accompli une fois encore par ces passionnés, de M. Roger Roux, maire de Beaulieu accompagné par Stéphane Emsellem, adjoint au maire…

L’aventure continue afin de sauver notre chère Méditerranée !

Il pêchait depuis deux mois et il était urgent de le retirer définitivement des profondeurs de la Méditerranée. 

A peine le matériel d’archéologie sous-marine méthodiquement rangé que les plongeurs d’Anao, l’aventure sous-marine se sont mobilisés en urgence afin de retirer du fond un grand filet pêche prisonnier par 35 m de profondeur d’un tombant rocheux situé à la pointe Cabuel, sur la commune d’Eze-sur-Mer. 

A quelques brasses du cap Estel, par 35 m, le filet de pêche de Jean-Marc Magliona, pêcheur professionnel à Beaulieu-sur-Mer, était prisonnier là depuis deux mois. Après un gros coup de mer, il était impossible pour le pêcheur de le retirer des fonds marins avec ces cent mètres de long pour 15 m de haut.

Il détruisait lentement les fonds de ce site exceptionnel fréquenté par tous les clubs de plongée de la région.

Après plusieurs immersions particulièrement délicates, il a été arraché délicatement des fonds sous-marins par les plongeurs et grâce à l’action de plusieurs parachutes remplis d’air qui l’ont lentement remonté à la surface pour la plus grande joie de son propriétaire qui ne supportait cette situation intolérable. 

Il était impossible de récupérer ce filet sans l’assistance technique et expérimentée des plongeurs locaux.

Profitant enfin d’une fenêtre météo acceptable, c’est une belle opération, une de plus, pour les plongeurs d’Anao, l’aventure sous-marine (FMAS) guidée par Denis Larroque, Nicolas Hug, Eric Perrier, Thomas Pomero, Alain Cascio et Eric Dulière. 

Oursins, étoiles de mer, spirographes, crabes, bernard l’hermitte, une grosse araignée de mer… Tout ce petit monde vivant a été récupéré dans les mailles du filet et a été rejeté en mer.
Bravo une fois encore à ces baroudeurs du fond des mers qui mettent toute l’énergie et leur science au service de la sauvegarde de notre chère Méditerranée.

Quelle belle journée dédiée à la célébration des 500 ans de la grande caraque Santa Anna ! Un navire mythique dont la légende a parcouru les siècles sans prendre une ride, ou presque. 

Et les élus étaient présents afin d’apporter leur soutien à cette commémoration exceptionnelle. On notait la présence de M. André Bezzina, de Mme Nicole Pieffort, de M. Xavier Beck, de M. Jean-Marc Giaume…

La fine fleur des historiennes et historiens s’était donnée rendez-vous à la citadelle de Villefranche-sur-Mer, afin de célébrer, par des communications d’une rare qualité, les 500 ans de cette grande caraque construite à Nice et armée à Villefranche en 1522. 

Des sujets passionnants tout au long de cette journée en retraçant légalement l’histoire de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de l’Ordre de Malte à travers la Méditerranée, du 15e siècle à nos jours.

On notait les participations historiques et scientifiques d’Anne Brogini, de Thierry de Seguins Cohorn, de Germain Butaud, de Luc Thévenon, de Michel Bottin, de Dominique Bon, de Christine Bovari-Bertrand et pour clôturer cette journée historique d’Eric Dulière, Anao, l’aventure sous-marine.

Sans oublier la participation de l’ASPMV et du Musée naval de Monaco avec le prêt de maquettes exceptionnelles.